Le diabète : stratégies thérapeutiques en médecine naturelle

Les glucides provenant de notre alimentation sont décomposés par l’organisme pour produire des sucres qui sont absorbés dans le sang et transportés dans notre corps afin de fournir de l’énergie à nos cellules. Le taux de sucre (glucose) dans le sang s’appelle la glycémie qui, normalement, demeure relativement stable car les variations en excès (hyperglycémie) ou en manque (hypoglycémie) sont préjudiciables à notre santé.

La glycémie est contrôlée en grande partie par l’insuline, une hormone sécrétée par le pancréas. Le rôle de l’insuline est de permettre au glucose de quitter le sang pour pénétrer dans les cellules. Lorsque le pancréas, l’insuline et les cellules ne fonctionnent pas en harmonie, cela peut donner lieu au diabète, maladie caractérisée par la présence d’un excès de sucre dans le sang.

Les personnes normales ont une glycémie à jeun inférieure à 1,10 g/l. Si la glycémie à jeun est égale ou supérieure à 1,26 g/l, le diagnostic de diabète est posé.

Les personnes se situant entre les valeurs normales et les valeurs caractéristiques du diabète sont identifiées comme ayant une “mauvaise tolérance au glucose”, soit un état de « pré-diabète » qui augmente le risque de développer un diabète ultérieurement.

Le diabète


Il existe deux formes de diabète :

1. Le diabète insulinodépendant (diabète de type I) dont la cause est un processus auto-immun qui s’attaque aux cellules du pancréas chargées de fabriquer l’insuline. La sécrétion d’insuline étant insuffisante, le sucre rentre plus difficilement dans les cellules et s’accumule dans le sang en élevant la glycémie.

2. Le diabète non insulinodépendant (diabète de type II) qui représente plus de 90% des cas de diabète. Dans ce cas, l’insuline est produite en quantité normale mais ce sont les cellules qui résistent à l’action de l’insuline, l’empêchant de faire pénétrer le sucre. La clé (l’insuline) est bonne mais les cellules ont changé la serrure.

Les symptômes du diabète

Un besoin fréquent d’uriner, une soif intense, un appétit augmenté, des infections cutanées fréquentes, une mauvaise cicatrisation des blessures, des vaginites à répétition, des troubles de la vue, de la fatigue et de la somnolence en journée sont les principaux signes qui doivent faire suspecter un diabète.

Le diabète non traité provoquera à long terme de graves complications comme des maladies  cardiovasculaires, des troubles de la vue allant jusqu’à la cécité, de l’insuffisance rénale, des troubles du système nerveux comme de la polynévrite ou de l’impuissance sexuelle.


Le traitement du diabète en médecine naturelle

De nombreuses plantes et quelques vitamines ont démontré un intérêt dans la régulation des taux de sucres sanguins.

Les vitamines C, E et B6 diminuent la glycémie et s’opposent aux complications du diabète.

  • Mormordica Charantia (Bitter Melon) est une plante utilisée pour le traitement du diabète de type 2 car il contient un polypeptide insuline-like qui permet une réduction de l’hémoglobine glycosylée d’environ 17 % après 7 semaines d’utilisation.

  • Cinnamomum Cassia (Cannelle) est une plante permettant de réduire la résistance à l’insuline. Une étude clinique publiée récemment démontre que la consommation journalière de cannelle (1 à 6 g) diminue la glycémie à jeun (de 18 % à 29 %)

  • Galega officinalis est une plante médicinale, connue depuis le XVI siècle dans toutes les contrées européennes, qui diminue la glycémie chez l’homme en bonne santé comme chez le diabétique.

Pour la facilité, j’ai réuni tous ces ingrédients dans une formule qui porte le nom de Glycemin.

Le jus du fruit de l’aronia melanocarpa (Diaplex®)

Cet arbuste a été introduit en Europe de l’Est et dans les pays scandinaves dans le courant du 19ème siècle. Les fruits sont des baies noires reconnues comme source exceptionnelle d’anthocyanes. Les anthocyanes sont des pigments naturels de couleur rouge, bleue et violette que l’on retrouve dans la vitamine P. Le jus d’aronia est obtenu par un procédé spécial d’extraction breveté par le Professeur Christo Kratchanov. Ce procédé permet de préserver la richesse naturelle des baies d’aronia en évitant toute détérioration des anthocyanes. Ces substances sont en effet assez fragiles et se dégradent rapidement sous l’effet de la chaleur, de l’oxygène et de la lumière. Les diabétiques sont particulièrement concernés par les bienfaits du jus d’aronia.

Une étude scientifique sur l’effet de la consommation du jus du fruit de l’aronia melanocarpa chez des patients atteints de diabète montre que la consommation de 200 ml par jour de jus tend à normaliser le taux de sucre dans le sang des patients dans les deux formes de diabète. L’action antioxydante du jus d’aronia permet également de lutter efficacement contre les complications du diabète dues à l’altération des vaisseaux sanguins (maladies oculaires : rétinopathie diabétique, cataracte ; vasculaires : atteinte des vaisseaux pouvant entraîner jusqu’à l’amputation…). En outre, l’aronia a également un effet positif sur la tension artérielle.

L’aronia melanocarpa contient plus d’anti-oxydants que la plupart des jus de fruits ou de légumes commercialisés. De plus, une étude démontre que sur 150 flavonoïdes, ce sont les anthocyanes qui ont la plus forte capacité antioxydante. Au top 20 des antioxydants, la myrtille sauvage arrive en 2ème position après les petits haricots rouges (secs) ; or d’après certaines données, il semble que les baies d’aronia contiennent environ 50 % d’antioxydants de plus que la myrtille sauvage. Ainsi, la myrtille a une concentration en anthocyanes de 450 mg par 100 grammes, alors que l’aronia en possède une de 1000 mg par 100 grammes.

Ceci nous laisse présumer de l’énorme potentiel des baies d’aronia puisque nous savons que les anthocyanes contribuent à prévenir l’ensemble des dégénérescences organiques plus ou moins graves et permettent de contrer le vieillissement des facultés cognitives et de la mémoire.


Mon protocole de traitement du diabète de type 2 non insulinodépendant

GLYCEMIN est particulièrement indiqué dans le diabète de type 2 à raison de 4 à 8 gélules (en fonction de la sévérité du diabète) par jour (réparties au long de la journée).

DIAPLEX

  • boire 200 ml le matin au petit déjeuner et 200 ml le soir au coucher pendant 6 semaines.

  • ensuite, on peut normalement réduire à 50 ml le matin et le soir.


Mon protocole de traitement du diabète de type 1 insulinodépendant

GLYCEMIN et DIAPLEX peuvent être utilisés dans le diabète de type 1 (en association avec le MODUCARE pour son action dans les maladies auto-immunes) sous la surveillance d’un thérapeute car il faudra probablement diminuer les doses d’insuline.

Le diabète : stratégies thérapeutiques en médecine naturelle
Dr. Schmitz 25 juni, 2021
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