Mycotherapie
 

Quelle dose faut-il prendre pour avoir une efficacité thérapeutique ?

La production de principes actifs issus des champignons se fait en plusieurs étapes. Après la cueillette, ils seront séchés à basse température et réduits en poudre. Ce premier substrat servira de complément alimentaire pour soigner des petits bobos, des symptômes légers, idéal chez l’enfant. Les doses importantes ne sont ici pas requises pour arriver à un résultat probant. 
Pour les pathologies plus graves ou chroniques, des doses plus concentrées en principes actifs seront nécessaires, avec des extraits concentrés standardisés. Pour des pathologies encore plus lourdes, comme des cancers, plusieurs champignons seront associés dans des formules uniques liquides.


Focus sur l’oncologie

Accompagner les personnes atteintes de cancer et traitées avec de la chimiothérapie ou radiothérapie est une priorité pour nous. Les produits que nous utilisons sont fabriqués par le laboratoire Hifas da Terra qui est spécialisé en mycothérapie. 
Située en Espagne, cette entreprise est pionnière dans l’étude et le développement de thérapies de médecine naturelle à base de champignons. Ils ont développé une gamme spécialement conçue pour les patients cancéreux. Naturopathes, pharmaciens, biologistes, oncologues ont longuement étudié les interactions des composés actifs pour proposer des solutions naturelles dans l’accompagnement des cancers. 
Hifas la Terra s’occupe de la recherche médicale et des études cliniques. Ils produisent leurs propres champignons dans les meilleures conditions biologiques. Ils ont des labels bio et répondent aux normes GMP (Good Manufacturing Practice) pour garantir une qualité constante de janvier à décembre. Les produits sont vegan et sans OGM.
Pour soulager les symptômes liés à ces thérapies très invasives, j’utilise leur synergie « mico-onco » de 4 champignons, en monodose (1 dose par jour), qui est très concentrée :
  • Le Coriolus versicolor pour ses propriétés cytotoxiques, essentielles pour lutter contre les cancers
  • Le maïtaké est incontournable pour les chimiothérapies grâce à une action spécifique sur la régression des cancers
  • Le reishi pour sa capacité apoptotique et pour son intérêt pour maintenir l’homéostasie
  • L’agaricus blazei pour son activité angiogénique. Il agit également sur l’appétit, stabilise l’humeur et diminue la perte des cheveux.
Certains champignons, en plus de ceux cités ci-dessus, seront indiqués dans des cas bien précis. Dans le cas du cancer du sein, j’utilise le produit « mico-mama » car il contient du polypore, en plus des 4 champignons cités ci-dessus. 
Pour le cancer de la prostate, le « mico-men » sera valorisé car il contient des pleurotes, plus indiquées pour traiter ce type de cancer. Pour le cancer des poumons, le « mico-Pne » sera utilisé car il contient du cordiceps et du shiitaké. 
Pour les cancers qui concernent l’ensemble du système digestifs (bouche, estomac, intestins), le « mico-digest » sera utilisé car il contient de l’Hericium et des pleurotes. La posologie est d’une dose par jour, deux si le cancer est en stade avancé. Des études ont montré que les patients en chimio et/ou radiothérapie répondaient à mieux leur traitement s’ils prenaient du reishi. D’autres avantages ont pu se profiler également :
  • Augmentation des lymphocytes
  • Amélioration de la qualité de vie
  • Réduction des nausées et insomnies
Il n’y a aucune compétition entre la mycothérapie et les traitements anticancer traditionnels. La mycothérapie permet au patient d’améliorer son confort et sa résistance face aux traitements lourds. Elle potentialise et soutien la chimiothérapie, la radiothérapie ou l’hormonothérapie, en diminuant les effets secondaires. Les champignons à eux seuls ne guérissent pas des cancers, mais présentent un véritable effet synergique aux traitements traditionnels.

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