La prostate est une glande sexuelle dont les sécrétions contribuent à former le sperme.
Elle joue un rôle dans la fonction urinaire car elle est traversée, à la sortie de la vessie, par l’urètre, canal d’excrétion de l’urine.
L’adénome de la prostate est une hypertrophie bénigne de la glande. On parle d’adénome de la prostate lorsque son volume augmente de deux à trois fois par rapport à la normalité, entraînant ainsi un certain nombre de troubles urinaires dus à une pression mécanique accrue sur l’urètre. L’adénome serait une altération du métabolisme de la dihydro-testotérone aboutissant à son accumulation dans la glande. Elle est la conséquence d’une perturbation hormonale due au vieillissement.
L’hypertrophie de la prostate (HBP) est une affection particulièrement fréquente puisqu’on estime qu’en France, plus d’un million d’hommes, âgés de 50 ans et plus souffrent de troubles urinaires modérés ou sévères. Cependant, seuls 350 000 d’entre eux bénéficient d’une prise en charge.
Elle est exceptionnelle avant trente ans et sa fréquence augmente à partir de quarante ans pour concerner près de neuf hommes sur dix de plus de quatre-vingt ans.
De nos jours, l’hypertrophie de la prostate touche de plus en plus d’hommes. L’alimentation joue un rôle déterminant dans le développement de cette pathologie. La consommation excessive de produits laitiers, l’ajout d’hormones féminines pour faire grossir plus rapidement le bétail, l’utilisation massive des pesticides et des engrais chimiques pour la production intensive des fruits et légumes (ces pesticides « fabriquent» de la folliculine), enfin l’irradiation des aliments. Tous ces produits ont un impact sur les sécrétions hormonales et favorisent l’hypertrophie prostatique. C’est pourquoi, il est recommandé de consommer des produits issus de l’agriculture biologique.
Le premier signe est une gêne pour uriner avec une diminution de la force du jet, un retard au démarrage, puis une vidange de la vessie en plusieurs étapes (dysurie) associée à la nécessité d’aller fréquemment aux toilettes sans pouvoir se retenir (pollakiurie).
Examens
Le toucher rectal permet de palper une grosse prostate dont la consistance est irrégulière et élastique.
L’échographie (avec une sonde mise en place par l’anus) permet de confirmer le diagnostic et d’apprécier les éventuelles complications touchant la vessie, les uretères et les reins.
Un dosage du marqueur du cancer de la prostate (PSA) est également nécessaire, tout en sachant qu’il peut être augmenté pour d’autres raisons que le cancer.
Traitement
Trois types de traitements sont possibles :
- des plantes, surtout à la phase de début ;
- la chirurgie classique ou par voie naturelle (par endoscopie) lorsque la taille de l’adénome le permet ;
- chez les patients inopérables, il est possible d’utiliser une sonde urinaire permanente ou un cathéter introduit dans la vessie à travers la paroi de l’abdomen (cathéter sus-pubien).
Le choix du traitement pour l’adénome de la prostate tiendra compte de la gêne occasionnée et des possibles effets secondaires de la chirurgie (notamment sur l’éjaculation en cas d’intervention chirurgicale classique).
Consommer du lycopène (fruits rouges: tomates), du thé vert, de l’ail. Ne pas oublier l’intérêt de l’apport hydrique. Supprimer tous les aliments de l’agriculture et de l’élevage intensif et également la bière. Compléter avec des pépins de courge, de la racine d’ortie et du pollen frais ou propolis.
Phytothérapie
La prise en charge par les plantes permettra à la fois une amélioration des symptômes mais aussi une limitation des risques de complications (troubles urinaires et sexuels).
- L’oignon agit grâce à son effet anti-inflammatoire; il exerce une action sur l’hypertrophie glandulaire par modification des conditions d’hormono-dépendance de l’adénome.
- Épilobe: également appelé « herbe de saint Antoine », son effet thérapeutique s’explique par l’inhibition de la synthèse des prostaglandines.
- La verge d’or est anti-inflammatoire et analgésique. On la prescrit pour augmenter la quantité d’urine en cas d’inflammation des reins et de la vessie.
- Les pépins de courge exercent des effets spécifiques sur la prostate et la sphère urinaire. Ils augmentent le débit urinaire, stabilisent la miction et renforcent la musculature de la vessie, protègent la prostate du vieillissement.
Deux plantes, maintenant bien étudiées scientifiquement, se révèlent particulièrement efficaces dans les troubles de la prostate : il s’agit du SAW PALMETTO et du PYGEUM AFRICANUM.
SAW PALMETTO
Elle est utilisé depuis longtemps par les indiens d’Amérique du Nord pour traiter les troubles de la prostate et de la libido mais aussi comme tonique général.
Ce petit palmier pousse spontanément en Floride et au Texas. Ses feuilles en forme d’éventail sont hérissées sur les bords de petits hameçons acérés, d’où le nom de saw palmetto (petit palmier scie).
Son nom latin est Serenoa repens.
Mécanismes d’action du saw palmetto :
– action anti-œdèmateuse
– activité anti-androgénique se caractérisant par une diminution de la transformation de testostérone en dihydrotestérone (DHT) par inhibition enzymatique (5 alpharéductase) et une diminution de la fixation de la DHT sur les récepteurs des cellules de la prostate.
– activité anti-oestrogènique
– action anti-inflammatoire obtenue par inhibition de la production de 5-lipoxygénase et de l’acide arachidonique.
PYGEUM AFRICANUM
Cette variété de prunier qui mesure 30 m de haut pousse dans les montagnes d’Afrique Centrale à une altitude de 1 000 à 2 500 m. Cet arbre fournit des drupes globuleuses, rouges à maturité. Son écorce tendre et fibreuse est rouge rosé à la section.
Mécanismes d’action :
– action sur le métabolisme de la testostérone (diminution de la concentration plasmatique)
– réduction de la prolifération des cellules de la prostate
– activité anti-œdémateuse
– augmentation de l’élasticité de la vessie. Aucune action androgènique ni oestrogènique.
Il est judicieux d’associer l’oligo-élément zinc à ces deux plantes majeures. Le zinc est en effet un excellent protecteur de la prostate contre son vieillissement. Il participe à la protection contre les radicaux libres par une action sur l’enzyme superoxyde dismutase. De plus, les travaux ont montré de fortes diminutions de la concentration en zinc dans les altérations de la prostate.
Ces deux plantes plus le Zinc se retrouvent dans la spécialité Prostatix du laboratoire Effinat
Gemmothérapie (D 1)
Matin: 50 gouttes (dans de l’eau) de Ribes nigrum Bg. Mac. Glyc. 1 D, 250 ml.
Midi: 50 gouttes (dans de l’eau) de Vaccinium vitis idaea Bg. Mac. Glyc. 1 D, 250 ml.
Soir: 50 gouttes (dans de l’eau) de Sequoiadendron giganteum Bg. Mac. Glyc. 1 D, 250 ml.
Médicaments naturels
Laboratoire Aromalia :
Complexe régénérateur (Prosta-cure), 40 gouttes à jeun. Garder 2 minutes en bouche puis avaler.
Ophrys prosta (élixir), 15 gouttes avant les 2 repas.
Aroma Nutrient n° 19-01 : 2 gélules aux 2 repas, 3 semaines.
Alkyrol: 3 gélules par jour.
Kito HFP: 3 fois 2 gélules (Laboratoire Aromalia).
Acerola (vitamine C) 5 comprimés à croquer et ginkgo biloba (en teinture mère: 2 fois 50 gouttes).
Pour les troubles fonctionnels
Lithoprostapalm (serenoa, prunier d’Afrique, zinc, lithotamne), 2 gélules matin et soir.
Cubiprosta, 2 cuillerées à soupe, 2 fois par jour – 3 mois.
Laboratoire Fenioux
Oligo-éléments
Zinc: 1 ampoule le matin à jeun;
Sélénium: 1 ampoule le soir.
Il est recommandé de manger des huîtres.