Le Desmodium adscendens est une plante herbacée plus ou moins vivace de la famille des Fabacées. Originaire des zones équatoriales d’Afrique et d’Amérique Latine, elle est très répandue dans la forêt équatoriale africaine où elle pousse à l’état sauvage contre les troncs des palmiers à huile et des cacaoyers. Sa cueillette n’a donc pas d’incidence écologique.
En Afrique, Desmodium adscendens est utilisée par les tradipraticiens pour diverses affections hépatiques dont l’hépatite virale.
Des propriétés thérapeutiques démontrées scientifiquement
L’expérimentation pharmacologique a été effectuée dans deux
domaines: l’allergie et l’effet hépato-protecteur.
Les résultats suggèrent l’existence, dans le Desmodium adscendens, de plusieurs
substances actives au plan pharmacologique inhibant la contraction allergique
du muscle lisse en de multiples endroits, y compris la synthèse et (ou)
l’activité des leucotriènes bronchoconstricteurs.
L’effet du desmodium sur le foie est lui très bien connu depuis les travaux du Professeur Tubéry. C’est pourquoi le desmodium est utilisé par de nombreux médecins pour soigner le foie et le protéger au maximum des effets secondaires de la radiothérapie.
La plante est en outre absolument non toxique puisqu’elle est fréquemment utilisée en médecine traditionnelle africaine (principalement au Ghana, au Sénégal, au Cameroun et en Cote d’Ivoire) et qu’aucune toxicité n’a été relevée.
Des expertises toxicologiques effectuées en France confirment la non-toxicité de la plante:
Des indications thérapeutiques utiles à repréciser
Beaucoup de médecins utilisent le desmodium pour tous les problèmes de foie alors qu’il ne sera vraiment efficace que dans des circonstances que je vous détaille maintenant.
1. Les hépatites virales aiguës : excellente indication
L’hépatite virale est une maladie commune, parfois grave, qui entraîne une asthénie et des désordres hépatiques pendant une période plus ou moins longue.
A ce jour, il n’existe aucun traitement curatif satisfaisant parmi les médecines occidentales classiques à l’exception de l’Interféron, traitement coûteux et dont on connaît l’importance des effets secondaires.
Cette observation met en valeur l’intérêt de disposer d’un traitement grâce au Desmodium, lequel donne des résultats excellents et rapides quand la phase d’invasion s’accompagne de la symptomatologie franche de “l’ictère infectieux “, c’est – à – dire des symptômes cliniques tels que jaunisse, asthénie et une modification des paramètres biologiques tels que les transaminases.
Dans tous ces cas, même les plus graves,
- l’ictère et l’asthénie vont disparaître sous 1 semaine;
- les paramètres biologiques (transaminases, bilirubine,) se normalisent beaucoup plus vite que sans traitement, le plus souvent en 2 à 4 semaines.
Une étude portant sur 32 observations d’hépatite virale A ou B aiguë montre que les résultats sont rapides et durables lorsque le traitement intervient dans les premiers jours.
Si toutefois le traitement n’intervient que plus tard, l’action du Desmodium adscendens sera moins marquée mais les paramètres biologiques seront améliorés.
Les hépatites A ou B, les hépatites observées au cours des infections au CMV ou HIV obéissent de façon identique au produit.
Dans tous les cas, le traitement en phase d’invasion semble prévenir le passage à la chronicité. Aucun signe n’a été constaté sur des patients ayant fait l’objet d’un suivi de 3 à 8 ans.
En théorie, les résultats dans les hépatites C sont aussi favorables que dans les hépatites A ou B. Toutefois, en pratique, les résultats ne sont pas aussi bons car la phase d’invasion de l’hépatite C passe souvent inaperçue et le diagnostic n’intervient qu’ultérieurement.
2. Les hépatites virales chroniques : indication moyenne
Il s’agit principalement des hépatites C et B.
Dans les cas évolutifs, 3 paramètres sont importants pour le pronostic:
- Les poussées évolutives de cytolyse.
L’importance de l’augmentation des transaminases traduit le degré de gravité de la poussée.
Le DESMODIUM ramène souvent le taux des transaminases à un niveau peu préoccupant (moins de 2 fois la normale) et ceci après 3 semaines de traitement.
- Les signes de présence virale prolongée.
Ils montrent la possibilité d’évolution vers la cirrhose ou (et) le cancer du foie.
Hépatite B
En France, des observations positives ont été rapportées dans cette indication.
Un essai clinique récent, mené au Mali sur 47 patients atteints d’une hépatite B, confirme ces résultats. Il montre une importante amélioration des facteurs biologiques après 45 jours de traitement par Desmodium adscendens : réduction des taux de transaminases et de bilirubine et surtout négativation de l’Hbs dans près de 50% des cas (22 sur 47).
Hépatite C
Une étude clinique préliminaire a été récemment menée en Italie sur 41 malades souffrant d’hépatite C. Sur les 20 malades qui ont fait l’objet d’un suivi suffisant pour permettre une évaluation, on note une amélioration des signes de bon fonctionnement hépatique dans 58% des cas mais aussi 26% d’échecs complets.
En France, dans ces mêmes indications, quelques cas de négativation (ADN viral) ont été observés après 6 à 8 semaines de traitement.
Au total, il convient de parler dans cette indication de résultats inconstants.
Fibroses
En cas de fibrose, qui est l’élément principal de la cirrhose, DESMODIUM ne doit pas être utilisé seul.
3. Les hépatites alcooliques : bonne indication
Toutes les hépatites toxiques, même sévères, réagissent parfaitement au Desmodium et ceci indépendamment de l’étiologie.
Il est indifférent que la cause soit accidentelle ou iatrogène, qu’elle soit due à l’absorption de narcotiques, à la toxicomanie (y compris éthylisme).
Dans les cas de pré-cirrhose alcoolique, on obtient une stabilisation moyennant un traitement continu au Desmodium
4. Prévention des effets secondaires de la chimiothérapie : excellente indication
Lorsque des détériorations hépatiques (objectivées par les taux de transaminases) ont été causées par la chimiothérapie, le produit permet une nette amélioration des paramètres cliniques et biologiques.
Il est toutefois préférable d’agir à titre préventif pour éviter ces détériorations hépatiques prévisibles. Le traitement sera alors associé à chaque période de chimiothérapie et sera poursuivi entre les séances.
5. L’asthme : indication moyenne
Le Desmodium peut-être essayé dans l’asthme, particulièrement en cas d’asthme allergique.
MODALITES D’UTILISATION selon les indications
Hépatite virale / hépatite alcoolique
Dans toutes les indications où la cellule hépatique est vraiment endommagée (augmentation des transaminases).
– la posologie journalière usuelle chez l’adulte (70 kg) est de : 14 ml de DESMONAT (= 2 capuchons d’extrait hydroglycériné de Desmodium, soluté buvable).
– le traitement doit être poursuivi jusqu’à disparition des symptômes et retour à la normale des facteurs biologiques, c’est-à-dire 2 à 4 semaines en phase aiguë et 6 à 8 semaines en phase chronique.
Notons enfin que les conclusions d’un essai clinique récent, effectué au Mali, dans l’hépatite B chronique(lO) préconisent, après retour à la normale des paramètres biologiques, de consolider les résultats en poursuivant le traitement pendant au moins 45 jours.
Prévention des altérations hépatiques liées à la chimiothérapie
– 14 ml de DESMONAT (= 2 capuchons d’extrait hydroglycériné de Desmodium, soluté buvable). – chaque traitement sera de 7 jours (2 jours avant et 5 jours après la chimiothérapie).
– Le traitement sera poursuivi entre les cures de chimiothérapie, si nécessaire en fonction de l’état hépato-digestif du malade.
Allergies/asthme (ou lorsque la posologie classique n’est pas bien tolérée)
– la posologie journalière peut être réduite de moitié par rapport à la posologie standard, soit : 7 ml de DESMONAT (= 1 capuchon d’extrait hydroglycériné de Desmodium, soluté buvable).