La controverse existe depuis maintenant plus de 150 ans : les plombages en amalgame sont-ils totalement inoffensifs pour la santé ? Alors que certains pays comme le Japon ou la Russie imposent des restrictions sévères à son emploi et que d’autres comme le Danemark, la Norvège et la Suède ont totalement interdit son usage, l’amalgame dentaire est encore utilisé dans de nombreux pays d’Europe et les associations dentaires en place continuent à prôner son emploi : pas moins de 125 tonnes de mercure sont ainsi utilisées par la profession dentaire chaque année. Une étude menée en 2006 aux Etats-Unis auprès de 2590 adultes a montré que 72% d’entre eux n’étaient pas conscients de la présence de mercure dans les plombages en amalgame et que 92% d’entre eux aimeraient être informés de la présence du mercure avant de recevoir un plombage.
Les scientifiques sont d’accord pour dire que les plombages en amalgame libèrent quotidiennement du mercure mais des études ont conclu à une exposition de 1-3µg par jour (FDA), tandis que d’autres l’évaluaient à 27µg par jour. Il ne faut non plus pas sous-estimer la charge écologique que représente l’amalgame : le mercure posé chaque année en bouche en Europe (125 tonnes) est un polluant redoutable, non seulement pour le corps, mais aussi pour l’environnement qu’il est appelé à contaminer après le décès du porteur de plombages, que ce soit par décomposition naturelle ou par crémation.
Les défenseurs de l’amalgame proclament qu’il est durable, bon marché et facile d’emploi, alors que les méthodes alternatives sont plus coûteuses et qu’on n’a pas prouvé qu’il était nocif pour la santé; pourtant, absence de preuves ne constitue pas comme ils le suggèrent, une preuve d’absence. Le vrai problème est probablement d’ordre économique et social et il faudra certainement encore beaucoup de temps avant que les mentalités ne changent au niveau des instances professionnelles.
L’OMS estime que 50% de l’exposition au mercure chez les adultes provient de l’amalgame et que cette exposition peut être multipliée par 5 après avoir mâché du chewing-gum. Elle a également déclaré « qu’il est possible qu’il n’y ait pas de taux minimum de mercure en dessous duquel il n’y ait pas de possibilité d’effets adverses ». En d’autres mots, ils avouent qu’ils ne savent pas si les amalgames sont sûrs.
Une étude réalisée en Suède lors d’autopsies a montré que les taux de mercure relevés dans le cerveau et les reins étaient en forte corrélation avec le nombre de plombages en amalgame. Une étude réalisée en Allemagne a montré que l’excrétion urinaire était beaucoup plus importante chez les sujets portant des plombages en amalgame. La recherche sur les singes a montré que le mercure libéré par les plombages en amalgame était absorbé et s’accumulait dans divers organes tels que les reins, les poumons, le foie, le cerveau et les glandes exocrines. Il ne faut pas perdre de vue que la sensibilité au mercure touche, selon des études réalisées par le JADA, 3% de la population et que la question de la sensibilité d’un patient à l’amalgame n’est pas une question de statistiques, elle est individuelle.
L’approche toxicologique apporte peu d’informations lorsqu’il faut établir un lien entre les plaintes présentées et les preuves des effets physiologiques de l’exposition aux métaux lourds : il n’y a pas de corrélation entre les concentrations mesurées et les syndromes présentés par les patients. C’est ici que le test MELISA ®( Memory Lymphocyte Immuno Stimulation Array) va être utile: il permet en effet une détection immunologique des récepteurs antigéniques présents sur les membranes extérieures de nos cellules. Une étude réalisée de 1991 à 1997 sur 3162 patients en Suède et en Allemagne portant des plombages en amalgame a montré que 719 d’entre eux, soit 23%, présentaient une réaction positive au test MELISA de sensibilité allergique au mercure inorganique, ce qui tendrait à démontrer que cette sensibilité est plus répandue que l’on ne le pensait précédemment.
Un autre problème causé par ce type de plombages est le galvanisme buccal, c’est à dire la formation en bouche de micro-piles avec la présence de deux métaux différents et un électrolyte ( la salive). Ce galvanisme peut occasionner des troubles sérieux et augmenter la libération de mercure en bouche.
Au niveau des maladies auto-immunes, plusieurs études réalisées à l’Université de Prague ont montré que l’enlèvement des amalgames dentaires avait un effet bénéfique sur la santé de patients atteints de ces maladies.
Une étude réalisée en 2005 par l’Université de Freiburg sur l’évaluation des risques liés à l’utilisation de l’amalgame a eu ces conclusions:
« Plusieurs études concernant la sécurité de l’amalgame présentent des erreurs méthodologiques flagrantes… L’enlèvement des amalgames dentaires a permis une amélioration permanente de différentes plaintes chroniques…. En résumé, les données disponibles suggèrent que l’amalgame est un matériau inadapté, pour des raisons tant médicales qu’environnementales ».
Néanmoins, la dépose des amalgames est un acte à risques demandant des précautions spécifiques: le dentiste doit être conscient du danger, travailler sous isolation (digue dentaire) avec une aspiration à haute vélocité et sous irrigation constante. Cette dépose doit idéalement être accompagnée par des mesures de désintoxication.
- Désintoxication par la médecine naturelle
La Chlorella
La Chlorella est une algue d’eau douce capable denettoyer l’organisme des métaux lourds.
La dose recommandée : trois fois cinq comprimés par jour pendant les repas et pendant plusieurs mois.
Le problème du traitement à la chlorella est que les patients fortement intoxiqués par des métaux lourds peuvent voir leurs symptômes fortement augmentés pour une raison simple : lorsque que l’on prend de la chlorella en petites quantités, on agite le mercure dans tout le corps. La chlorella mobilise plus de mercure qu’elle ne peut en évacuer. C’est pourquoi, il faut alors prendreenviron tous les dix jours une dose de quarante à cinquante comprimés sur la journée.
Le Modifilan®
Les propriétés des algues sont connues depuis des milliers d’années. Des recherches mondiales ont démontré que l’algue brune Laminaria Japonica contient plusieurs principes actifs de la plus haute valeur thérapeutique.
Le Modifilan® est à la fois le meilleur extrait organique purifié de l’algue brune Laminaria Japonica mais aussi le plus bio-disponible et ce pour 2 raisons :
1. L’extraction se fait à moins de 80° C, ce qui évite la destruction des microéléments naturels.
2. Méthode brevetée d’extraction qui ne garde que la partie centrale de l’algue, la plus riche en principes actifs, et enlève la partie externe très fibreuse et indigeste. La fabrication de 1 Kg de Modifilan® nécessite 40 Kg d’algues.
Parmi les principes actifs du Modifilan®, il y a de l’alginate qui est un puissant capteur de métaux lourds comme le mercure, l’aluminium, le cadmium (fumée de cigarette), le cobalt et le radium ainsi que des substances radioactives.
Je considère qu’actuellement, le Modifilan® est le meilleur chélateur de métaux lourds car non seulement il capte ces toxines mais il favorise leur élimination à l’extérieur de l’organisme.
Par rapport à la chlorella, le traitement est plus rapide, plus efficace et il ne présente pas ces phénomènes d’aggravation temporaire des symptômes.
En plus de traiter l’intoxication aux métaux lourds, le Modifilan® permet également de traiter les pollutions radioactives en provenance des rayons X, des micro-ondes, des lignes à haute tension, des télévisions, des ordinateurs, des téléphones portables et de leurs antennes relais, soit différentes sources de radiations nocives qui génèrent chez l’homme des radicaux libres à l’origine du vieillissement cellulaire, d’anomalies de naissance, de leucémies et de cancers.
Les dégâts de ces différentes pollutions peuvent être largement atténués par le Modifilan® qui a d’ailleurs été utilisé avec succès pour traiter les victimes de la catastrophe de Tchernobyl.
Le Modifilan® doit être pris sur un estomac vide avec un grand verre d’eau, idéalement le matin à jeun. Il faut éviter la prise le soir car le produit a un effet énergétique pouvant nuire à la qualité du sommeil.
Le produit est très bien toléré et même des doses importantes (12 gélules), prises en une fois le matin à jeun, ne provoquent aucune nausée. Au contraire, le Modifilan® pourra aider les personnes atteintes de problèmes gastriques ou intestinaux.
La dose dépendra surtout du poids de la personne : 6 gélules par jour en-dessous de 70 kg, 8 gélules par jour entre 70 et 80 kg, 10 gélules par jour entre 90 et 100 kg et 12 gélules par jour au-dessus de 100 kg.
La durée du traitement dépendra surtout de l’importance de l’intoxication mais est souvent comprise entre 3 et 6 mois.
Le Modifilan® est non toxique, 100 % naturel et compatible avec tous les traitements médicaux et les programmes alimentaires.
Les effets du mercure sur la santé
Les symptômes de l’intoxication au mercure évoluent au cours du temps en fonction de l’accumulation progressive de mercure dans l’organisme.
Au début, on ne remarque que des petits troubles de santé comme une transpiration plus abondante, une salivation excessive, une fatigue inexpliquée, de l’insomnie, une mauvaise haleine, des vertiges et des maux de tête. Progressivement apparaissent des symptômes neurologiques : instabilité émotionnelle, irritabilité, dépression, pertes de mémoire, insomnies. L’atteinte progressive du système nerveux, cible préférentielle du mercure va se traduire au niveau physique par des fourmillements dans les mains, une sensation de brûlure avec endormissement des membres inférieurs, un léger tremblement des doigts, des paupières ou des lèvres.
D’autres symptômes ou certaines maladies peuvent également avoir un lien avec l’intoxication au mercure comme des infections virales, des mycoses, la tuberculose, le cancer, la sclérose en plaques, les maladies auto-immunes, les dérèglements de la glande thyroïde, certaines allergies et certains problèmes dermatologiques.
Il est donc impératif d’éviter de se faire placer des amalgames métalliques dans la bouche et de privilégier les dentistes (qui connaissent le problème des amalgames) qui soignent leurs patients soit avec des résines composites, soit avec de la porcelaine.
En conclusion, il semblerait que la controverse vieille de plus de 150 ans ne soit pas prête de s’éteindre et que les dernières études donnent plutôt raison à ceux qui trouvaient bizarre que le seul endroit où le mercure ne posait pas de problèmes était notre bouche.