Pathologies gynécologiques : Traitement par les médecines naturelles

Les pathologies gynécologiques ont des causes très diverses. Les troubles peuvent être d’origine infectieuse, hormonale ou simplement liés au vieillissement.

La médecine classique propose des traitements hormonaux non dénués d’effets secondaires, des antibiotiques ou des interventions chirurgicales parfois mutilantes.

Les médecines naturelles offrent  des solutions souvent très efficaces et certainement moins dangereuses.

Pathologies d’origine infectieuse

Les mycoses vaginales

C’est la pathologie la plus fréquente en gynécologie puisque les mycoses vaginales touchent environ 15 % des femmes en période d’activité génitale.

C’est un champignon, le Candida albicans qui est responsable de ces vaginites caractérisées par des démangeaisons vulvaires et des pertes blanches.

Le développement du candida albicans est le plus souvent la conséquence de l’usage répétitif d’antibiotiques qui détruisent la flore vaginale microbienne dont une des fonctions est d’empêcher la multiplication excessive des champignons.

Afin d’éviter les récidives qui sont fréquentes, je conseille à la fois un traitement local à base d’huiles essentielles et un traitement général à base d’acide Caprylique, un acide gras que l’on extrait à partir de l’huile de noix de coco ou de palmier et dont l’action anti-candida a été démontrée.

Traitement des mycoses vaginales

1. Ovules vaginaux aux huiles essentielles : 1 ovule le soir pendant 10 jours. Formule :

  • H.E. Melaleuca alternifolia 125 mg
  • H.E. Cinnamomum ver. (fe) 25 mg
  • H.E. Laurus nobilis 50 mg
  • H.E. Pelargonuim asperum 50 mg
  • Exc. q.s.p. un ovule de 3g

2. Traitement général anti-candida :

  • CAND-PLEX : 3 gélules par jour avant les repas pendant 1 à 2 mois.
  • PROBIONAT : 3 gélules par jour avant les repas pendant 1 à 2 mois.

L’herpès génital

Il s’agit d’une maladie virale qui touche les parties sexuelles et avoisinantes (anus, fesses, cuisses). La contamination se réalise lors d’un rapport sexuel avec ou sans pénétration, avec une personne présentant des lésions herpétiques au niveau génital, ou simplement porteuse du virus sans symptômes.

Classiquement, la poussée d’herpès est précédée de signes prémonitoires : douleur, picotements, sensation de brûlure. Après quelques heures, on observe l’apparition d’une ou plusieurs vésicules claires qui finissent par se dessécher en laissant des croûtes.

J’utilise pour traiter l’herpès l’AROMAVIR qui est une pommade à base d’un savant mélange d’huiles essentielles (Lavande – Géranium – Romarin – Eucalyptus – Sauge – Thym – Cyprès – Basilic – Néroli),  de cire d’abeilles et d’huile de carotte incorporé dans du baume du Pérou. En cas de poussées herpétiques fréquentes, il faudra alors remonter le système immunitaire par une cure de MODUCARE.

Traitement de l’herpès génital

  1. AROMAVIR : Application de la pommade directement sur la lésion 3 à 4 fois par jour pendant 3 à 5 jours. Continuer 2 applications par jour les 5 jours suivants.
  2. MODUCARE : 3 gélules par jour, à distance des repas pendant 3 mois.

Pathologies d’origine hormonale

Les règles trop abondantes

Les ménorragies ou saignements excessifs correspondent  à des règles trop abondantes, trop fréquentes ou trop longues (dans leur durée).

Dans la plupart des cas, il s’agit d’un déséquilibre hormonal passager (fréquent chez les jeunes filles et en pré-menopause). Si le problème persiste dans le temps, il est nécessaire de consulter un médecin afin qu’il élimine une cause organique (fibrome, polypes, cancer de l’utérus). En médecine naturelle, je conseille la teinture-mère de BURSA PASTORIS pour sa stimulation tonique de l’utérus et ses et ses effets antihémorragiques. Réduire également l’apport alimentaire en acide arachidonique ( acide gras oméga 6, qui se trouve essentiellement trouve essentiellement dans les graisses animales) et qui joue un rôle important dans le processus de la menstruation.

Traitement des règles trop abondantes

BURSA PASTORIS TM 125 ml : 3 x 30 gouttes par jour dans un ½ verre d’eau avant les repas. ( A commencer 3 jours avant et pendant toute la durée des règles)

Les règles trop douloureuses (dysménorrhée)

Les règles douloureuses sont fréquentes à la fin de l’adolescence et à la pré-ménopause, des périodes de déséquilibres hormonaux.

Ces douleurs sont spasmodiques avec des élancements dans le bas ventre et parfois même dans le dos.

Les études récentes indiquent que c’est un déséquilibre au niveau des prostaglandines, hormones issues du métabolisme des acides gras oméga-3 et oméga-6, qui est à l’origine des règles douloureuses. Certaines prostaglandines stimulent les contractions utérines tandis que d’autres contrôlent les douleurs menstruelles. Par exemple, les prostaglandines issues du métabolisme des acides gras oméga-3  ont des effets anti-inflammatoires, tandis que celles issues du métabolisme des acides gras oméga-6 exacerbent l’inflammation.

En toute logique, le traitement naturel des règles douloureuses repose sur une correction du déséquilibre oméga-3 /oméga-6 en diminuant sa consommation de margarine, de graisses végétales et de graisses animales (oméga-6) au profit de poissons gras (maquereau, saumon, hareng, sardines), d’huile et de graines de lin (oméga-3). La prescription  d’un complément nutritionnel riche en oméga-3 de qualité pharmaceutique (Oméganat) associé à l’orotate de Magnésium (action relaxante sur la musculature de l’utérus) me donne de bons résultats.

Traitement des règles trop douloureuses

  1. OMEGANAT : 2 à 4 gélules par jour.
  2. OROTATE de MAGNESIUM : 6 gélules par jour, à commencer 3 jours avant et pendant toute la durée des règles.

Les fibromes

Le fibrome est une tumeur bénigne qui se développe à partir du muscle recouvrant l’utérus sous la forme d’une boule allant de la taille d’une bille à celle d’un pamplemousse.

Dans la plupart des cas, les fibromes sont asymptomatiques et se révèlent fortuitement lors d’un examen gynécologique. Lorsque leurs tailles sont plus importantes, ils peuvent provoquer des douleurs dans le bas ventre, des règles très abondantes ou des pertes de sang entre les règles. Beaucoup de femmes avec un utérus fibromateux subissent une hystérectomie (ablation de totale de l’utérus). J’estime que des milliers de patientes se font opérer chaque année tout à fait inutilement et ce pour plusieurs raisons :

  1. Il faut bien insister sur le fait qu’il s’agit d’une tumeur bénigne dont le risque de dégénérescence en cancer est nul.
  2. Le fibrome étant une tumeur hormono-dépendante, il a tendance à régresser spontanément à partir de la ménopause.
  3. Un traitement naturel permet soit le dessèchement du fibrome soit l’arrêt de son développement pendant les quelques années avant la ménopause.

Les fibromes résultent d’un déséquilibre hormonal (trop d’oestrogènes par rapport à la progestérone). C’est particulièrement le cas durant les dix années précédant la ménopause où la femme produit moins de progestérone (cycles sans ovulation) alors qu’elle produit toujours des quantités normales d’oestrogènes. Un apport de progestérone naturelle sous forme de yam permet en général de corriger ce déséquilibre.

Le Discorea mexicana ou yam, est une plante renfermant un principe actif, la diosgénine, dont la structure est proche de la progestérone. L’apport de diosgénine va permettre au corps de la femme de fabriquer de la progestérone naturelle (différente de la progestérone de synthèse de certains médicaments qui sont bourrés d’effets secondaires) 

Traitement des fibromes

YAM crème : Application de ¼ de cuillère à café matin et soir au niveau du pli du coude (à l’endroit où l’on fait les prises de sang). A commencer le 14 ème jour du cycle jusqu’aux règles.

Pathologies liées au vieillissement

L’ostéoporose

Ce problème peut survenir chez l’homme comme chez la femme, à n’importe quelle période de la vie mais la fréquence de l’ostéoporose augmente néanmoins avec l’âge, surtout chez la femme après la ménopause. En France, environ 50% des femmes ménopausées de plus de 70 ans sont atteintes d’ostéoporose. Il s’agit d’une maladie dégénérative du tissu osseux qui se déminéralise entraînant une augmentation du risque de fracture dont les plus fréquentes sont les fractures du col du fémur (19% des cas), les fractures ou tassements vertébraux (16% des cas) et les fractures du poignet (14% des cas).

La plupart des femmes euro­péennes prennent quotidien­nement, sur les conseils de leur gynécologue, du carbo­nate de calcium pour la pré­vention et le traitement de l’os­téoporose.

Ce faisant, les femmes augmentent le risque de développer des calculs rénaux sans juguler le phéno­mène de déminéralisation. Seule, la prise d’orotate de calcium permet un apport de calcium non seulement en quantité suffisante, mais sur­tout à l’endroit nécessaire: les cellules osseuses. Les orotates issus de substances naturelles (produits à partir du petit lait) permettent une meilleure assimilation des sels minéraux, mais surtout un transport actif de ces minéraux dans les cellules. Pour preuve l’ostéodensitomé­trie osseuse – examen permet­tant de mesurer la masse osseuse – s’améliore après un an de traitement à l’orotate de calcium alors que, d’après la médecine allopathique, il est impossible de reminéraliser les os d’une femme atteinte d’os­téoporose. Malheureusement, la France est le seul pays de la communauté européenne qui interdit la vente d’orotates comme complément nutritionnel !

Je conseille également une supplémentation en oméga-3 qui ont un effet bénéfique sur la densité osseuse et l’ostéoporose comme le démontre des études très récentes. Les autres effets bénéfiques des oméga-3 comme la protection cardio-vasculaire, l’action anti-inflammatoire et anti-dépressive ainsi que l’amélioration de la mémoire et de la concentration, font des oméga-3 un des meilleurs compléments nutritionnels pour la personne du 3ème âge.

Traitement de l’ostéoporose

1. OROTATE de CALCIUM :

  • en prévention : 2 gélules par jour en continu.
  • en curatif : 3 gélules par jour en continu.

2. OMEGANAT: 2 à 4 gélules par jour en continu

La ménopause

La ménopause n’est pas une maladie mais une période de transition dans la vie d’une femme, marquée par l’arrêt de production de certaines hormones (oestrogènes et progestérone) avec des répercussions variables d’une femme à l’autre à la fois sur le plan physique et psychologique. La médecine officielle ne propose aux femmes ménopausées que la prise d’hormones de synthèse dont les effets secondaires viennent d’éclater au grand jour : augmentation des risques d’accidents cardio-vasculaires, de thrombo-embolies et de cancer du sein !

L’utilisation du yam me permet de résoudre à lui seul 80% des plaintes de la ménopause à condition d’utiliser un yam de très haute qualité et préférentiellement sous forme de crème car le yam en gélules est partiellement détruit par les sécrétions acides de l’estomac.

Après avoir testé différentes crèmes, c’est le yamstat fabriqué par le laboratoire Pro-phil Santé qui me donne les résultats les plus spectaculaires. Cette crème possède à la fois une galénique exceptionnelle permettant une absorption cutanée optimale et une forte concentration en diosgénine (16%).

Ce traitement va permettre au corps de la femme de remonter ses taux de progestérone naturelle et de DHEA et après un mois de traitement, on observe les résultats suivants :

  • Accroissement de l’énergie, diminution de la fatigue physique;
  • Sensation de bien-être, disparition de la dépression liée à la ménopause ;
  • Amélioration de la vivacité de l’esprit et des capacités de concentration ;
  • Amélioration de la qualité du sommeil;
  • Diminution des troubles hormonaux liés à la ménopause tels que bouffées de chaleur, baisse de la libido, prise de poids.

A ces effets bénéfiques directement visibles, il faut ajouter le rôle préventif du yam à moyen et à long terme au niveau de l’ostéoporose, de la protection cardio-vasculaire, des défenses immunitaires et du vieillissement de la peau.

Nous venons de constater que le yam résolvait la plupart des troubles de la ménopause à lui tout seul. Cependant, environ 20 % des femmes sous yam crème vont se plaindre de persistance de bouffées de chaleur et/ou de sécheresse vaginale.

Ces deux symptômes sont en relation directe avec la carence oestrogénique propre à la ménopause. Dans ces cas là, on complète le traitement par la prise de phyto-oestrogènes (Ménoboost).

Traitement de la ménopause

1. YAM crème : Application de ¼ de cuillère à café matin et soir au niveau du pli du coude (à l’endroit où l’on fait les prises de sang). Traitement journalier pendant plusieurs années, idéalement au moins jusque 70 à 75 ans.

2. Si persistance de bouffées de chaleur et/ou de sécheresse vaginale, on ajoute pendant quelques mois : MENOBOOST : 4 comprimés par jour.

Pathologies gynécologiques : Traitement par les médecines naturelles
drschmitz 30 juni, 2021
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Dossier : les probiotiques