Fibromes utérins : les plantes peuvent vous aider !

Vous êtes concernée par des règles abondantes, des douleurs pelviennes ou un ventre gonflé sans cause apparente ? Il est possible que vous ayez un ou plusieurs fibromes utérins. Cette affection bénigne touche près de 50% des femmes après 40 ans, selon l’Inserm. 

Non cancéreux, ces nodules se développent dans la paroi de l’utérus et leur taille peut aller de quelques millimètres à plusieurs centimètres. Ils sont souvent multiples, évoluent lentement et peuvent parfois altérer votre qualité de vie.

Les symptômes ressemblent parfois à ceux de l’endométriose : douleurs dans le bas-ventre, règles longues et hémorragiques, saignements entre les cycles... D’où l’importance d’un diagnostic précis. Même si une intervention chirurgicale est parfois nécessaire, il existe des alternatives naturelles pour apaiser les troubles et soutenir votre équilibre hormonal.

Pourquoi les fibromes apparaissent-ils ?

Les fibromes se développent sous l’influence de plusieurs facteurs. En tête : un déséquilibre hormonal, avec un excès d’œstrogènes associé à un déficit en progestérone, particulièrement fréquent dans les années qui précèdent la ménopause. L’obésité, la prédisposition génétique, une exposition aux perturbateurs endocriniens ou certains traitements hormonaux peuvent aussi jouer un rôle.

Quand ils deviennent gênants, les fibromes peuvent être retirés localement. Mais en cas de lésions étendues, une hystérectomie (ablation de l’utérus) peut être envisagée. Avant d’en arriver là, il est possible d’agir naturellement pour rétablir la balance œstrogène/ progestérone, soulager les symptômes et ralentir la croissance des fibromes. 

Régulez votre équilibre hormonal grâce aux plantes

Certaines plantes sont traditionnellement utilisées en phytothérapie pour leur effet progestéronique, anti-inflammatoire ou décongestionnant. Combinées à une hygiène de vie plus naturelle, elles peuvent réellement vous aider à retrouver du confort.

  • Le yam contient de la diosgénine, un précurseur naturel de la progestérone. Il est souvent recommandé en cas de dominance œstrogénique.

  • L’alchémille est une plante régulatrice du cycle menstruel, très utile dans les troubles liés à la préménopause.

  • Le gattilier stimule la production naturelle de progestérone et agit sur l’axe hypothalamo-hypophysaire.

Fleurs violettes de gattilier
  • L’achillée millefeuille, bien connue pour ses propriétés anti-inflammatoires, décongestionne la zone pelvienne et apaise les douleurs.

  • La vigne rouge, riche en flavonoïdes, aide à réguler la circulation et possède une action antihémorragique appréciée en cas de règles abondantes.

  • La grande ortie apporte du fer, du calcium, de la vitamine C et possède une action anti-inflammatoire, antidouleur et hémostatique.

Vous pouvez retrouver ces plantes sous forme de tisanes, d’extraits secs ou de compléments alimentaires. Il est toutefois conseillé de vous faire accompagner par un professionnel pour adapter les dosages à votre situation.

La vitamine E et l’huile d’onagre : un duo à ne pas négliger

La vitamine E, en régulant naturellement les troubles hormonaux, agit comme un antioxydant protecteur contre le stress oxydatif cellulaire. Associée à des capsules d’huile d’onagre, elle renforce les effets anti-inflammatoires et contribue à améliorer le confort du cycle menstruel.

Repenser votre hygiène de vie pour soutenir l’action des plantes

La phytothérapie ne remplace pas une hygiène de vie équilibrée. Pour maximiser ses effets, il est essentiel de limiter l’exposition aux perturbateurs endocriniens (plastiques, pesticides, cosmétiques douteux...), de réduire les sucres rapides, l’alcool et les graisses saturées. Bouger régulièrement, dormir suffisamment et gérer votre stress sont également des leviers puissants.

Certaines études mettent en évidence le lien entre alimentation et fibromes : une consommation accrue de légumes verts, de fibres, d’acides gras oméga-3 et de produits peu transformés pourrait jouer un rôle préventif ou modulateur dans l’évolution des fibromes.

Des précautions indispensables avant de commencer

Même si les plantes sont naturelles, elles ne sont pas anodines. Avant d’envisager un traitement phytothérapeutique, pensez à consulter :

  • Si vous êtes enceinte ou allaitez.

  • Si vous suivez un traitement hormonal ou souffrez d’une pathologie hormono-dépendante.

  • Si vous êtes sujette à des troubles de la coagulation.

Un professionnel formé en phytothérapie ou votre gynécologue saura vous orienter vers une prise en charge globale et adaptée.

Ne laissez pas les fibromes impacter votre santé

Chaque femme est différente, et il n’existe pas de solution unique face aux fibromes. Mais en combinant une meilleure hygiène de vie, des plantes bien choisies et un accompagnement professionnel, vous pouvez agir en douceur, à votre rythme, pour retrouver un équilibre. Il ne s’agit pas de tout révolutionner d’un coup, mais de poser les premiers jalons vers une approche plus globale de votre santé hormonale.

Et si c’était l’occasion d’écouter davantage votre corps, et de renouer avec des solutions naturelles qui respectent votre rythme ?

Fibromes utérins : les plantes peuvent vous aider !
Dr. Schmitz 20 mei, 2025
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