La vitamine C, pourquoi s’en priver ?

La vitamine C, scientifiquement nommée acide ascorbique, est considérée comme la « reine » des vitamines car elle est absolument indispensable au bon fonctionnement du corps humain. Elle intervient dans de très nombreux processus vitaux mais ne peut malheureusement être synthétisée par l’homme, contrairement à la plupart des végétaux et autres animaux.

Petite histoire de la Vitamine C

Hydrosoluble, elle est rapidement détruite par l’air et la lumière. Elle s’est rendue tristement célèbre grâce aux épidémies de scorbut, maladie provoquée par son importante carence. En 1753 déjà, James Lind, physicien anglais, démontrait l’utilité de la vitamine C. Les propriétés essentielles de la vitamine C ont été mises en lumière principalement par Linus Pauling.

Né début du siècle dernier et décédé en 1994, ce chercheur, chimiste et humaniste remarquable a révolutionné la conception et la vision de la nutrition et de la supplémentation vitaminique dès les années 50. Il se déclare lui-même « intrigué et fasciné par l’idée que ces substances, que l’on prend généralement à doses infimes, pouvaient avoir des effets favorables sur la santé lorsqu’on en ingérait dans des quantités 100 à 1 000 fois plus élevées ».

Après avoir consulté la littérature scientifique consacrée aux vitamines et de nombreuses études menées dans ce domaine par d’éminents chercheurs, il collecte un grand nombre de preuves favorables à l’absorption de doses importantes de vitamines qui s’avèrent utiles sur le plan clinique. Son message bref, simple et très clair : « Augmentez votre consommation de vitamine C et vous serez moins malade ».

L’importance de la supplémentation en vitamines pour la santé


Notre pratique de la nutrition nous démontre quotidiennement à quel point les suppléments de vitamines sont importants pour la santé. Le rôle le plus connu de cette vitamine est celui d’anti-oxydant. En effet, elle protège efficacement de nombreux tissus et processus vitaux en inhibant l’effet néfaste des radicaux libres et en protégeant la vitamine E, elle-même anti-oxydante.

L’action de ces deux vitamines est indispensable dans la prévention des maladies dégénératives (cancer, auto-immunes…). Freinant le vieillissement cellulaire, la vitamine C stimule la formation du collagène, cette protéine essentielle dans la construction et l’entretien de la peau, des cartilages, des vaisseaux sanguins, des os et des dents. Il en découle une action positive sur la cicatrisation.

La résistance aux infections favorisée par la vitamine C provient de l’augmentation de synthèse d’interféron naturel (substance luttant contre l’invasion microbienne et virale).

La vitamine C favorise l’élimination d’agents polluants néfastes tels que pesticides, métaux lourds, monoxydes de carbone, dioxyde de soufre ainsi que toutes les toxines produites par notre corps. Elle augmente l’absorption du fer par l’intestin et prévient donc l’anémie.

Actuellement, les véritables carences en vitamine C sont rares, cependant le stress, les pollutions, la mauvaise alimentation en augmentent fortement les besoins physiologiques. Rappelons que même si nous consommons régulièrement fruits et légumes, cette vitamine ne peut cependant qu’être difficilement stockée à cause de sa grande hydrosolubilité. Les personnes fumeuses, ne mangeant ni fruits ni légumes ou consommant de l’alcool seront plus aisément carencées, de même que les personnes âgées et les bébés nourris uniquement au lait de vache. Une carence se manifestera généralement par un teint pâle, une ossature fragile, des hématomes fréquents et spontanés, des inflammations et saignements des gencives, un risque accru de maladies cardio-vasculaires et une fragilité face aux diverses infections. Un surdosage en vitamine C est rarissime puisque les excès sont éliminés par les urines. 

Très répandue dans les aliments issus du règne végétal, la vitamine C est nettement moins présente dans les aliments d’origine animale (excepté foie d’animaux, chair de certains poissons comme le saumon, le thon ou l’anguille). Voici par ordre décroissant le début de la longue liste d’aliments riches en vitamine C : goyave, poivron jaune, kiwi, cassis, persil, thym frais, piment, zeste d’orange et de citron, persil frais, oseille, mange-tout, estragon, chou vert frisé cru, brocoli, chou de Bruxelles, aneth frais, raifort, chou vert, cresson, clou de girofle en poudre, chou-fleur, safran, fraise, poivron vert cru, citron, fenouil, piment de Cayenne, cerfeuil, poivron vert cuit, ciboulette, litchi, paprika, mangue, orange, ris de veau, épinard, groseille, pamplemousse, châtaigne…

Rappelons que l’apport de ces nombreux fruits et légumes sera maximal s’ils sont non traités et consommés crus ou très légèrement cuits à la vapeur, la forte chaleur détruisant cette fragile “reine”.

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La vitamine C, pourquoi s’en priver ?
drschmitz 30 juin, 2021
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