Le système immunitaire est responsable de la défense de notre corps contre les infections et les cellules cancéreuses. Cette défense peut être défectueuse par manque à un ou plusieurs niveaux de son fonctionnement: on parle alors de déficit immunologique. Elle peut aussi être défectueuse par excès, c’est-à-dire que le système immunitaire s’attaque aux cellules ou constituants de notre propre corps : on parle alors de maladies auto-immunes.
Normalement, le système immunitaire reconnaît les constituants de l’organisme dans lequel il exerce ses fonctions et ne l’attaque pas. Quand il se dérègle par excès, il y a production d’auto-anticorps dirigés contre l’organisme auquel il appartient, provoquant l’apparition de maladies auto-immunes.
L’origine de ces maladies est multiple.De nombreux médicaments peuvent dérégler le système immunitaire et provoquer une maladie auto-immune. Il est certain que les vaccinations massives peuvent aussi induire ces maladies. Le lien entre la vaccination contre l’hépatite B et le déclenchement d’une sclérose en plaques est actuellement prouvé.
L’intoxication aux métaux lourds (amalgames dentaires) peut parfois aussi être un facteur déclenchant. Autre facteur à considérer : l’alimentation. Notre mode de nutrition actuel favorise une perméabilité anormale de l’intestin grêle et la formation de déchets alimentaires et bactériens dangereux qui, en franchissant les « mailles élargies » de la muqueuse intestinale, peuvent provoquer des réactions immunologiques néfastes.
Les maladies auto-immunes (MAI)
On distingue 2 types de MAI :
1. MAI spécifiques d’organes
Le diabète insulinodépendant est causé par un dérèglement du système immunitaire, qui s’attaque aux cellules pancréatiques fabriquant l’insuline. La glande thyroïde peut être atteinte de la même façon (thyroïdite d’Haschimoto), de même que les surrénales, les ovaires (ménopause précoce) et les testicules (stérilité).
Il existe aussi des maladies sanguines auto-immunes qui détruisent les globules rouges, les globules blancs ou les plaquettes. Certaines maladies neurologiques comme la sclérose en plaques, sont dues à un dérèglement du système immunitaire. Il existe aussi des maladies respiratoires, rénales, cutanées et digestives (Cröhn , rectocolite hémorragique) qui sont d’origine auto-immune.
2. MAI NON spécifiques d’organes : Maladies auto-immunes systémiques
Ce sont des maladies auto-immunes qui touchent plusieurs parties du corps:
l’arthrite rhumatoide (atteinte des principales articulations), le syndrome de Sjogren (atteinte des glandes salivaires, lacrymales, vaginales), les polymyosites (atteinte des muscles), la sclérodermie (atteinte de la peau et des tissus conjonctifs).
Le cas du lupus érythémateux disséminé est encore plus typique car la maladie touche les articulations, la peau, les vaisseaux, les reins, les poumons, le coeur, le tube digestif.
Le Traitement des maladies auto-immunes
Le traitement de ces maladies est relativement lourd car il comprend des médicaments, comme les anti-inflammatoires, la cortisone et parfois des médicaments immunosuppresseurs.
Ces traitements diminuent les symptômes mais ont des effets secondaires inquiétants.
La médecine orthomoléculaire à la rescousse
C’est le célèbre médecin allemand, le Dr Nieper qui le premier a rendu espoir aux malades en utilisant des substances naturelles, les transporteurs de minéraux.
Dans le cas des maladies auto-immunes, le plus utilisé est l’Eap-CA qui est un protecteur cellulaire, sorte de bouclier protégeant la cellule des immuno-agressions.
En cas de poussée inflammatoire, on utilise l’orotate de calcium qui, outre son action reminéralisante, est aussi un remarquable anti-inflammatoire naturel.
Le Moducare, modulateur du système immunitaire
Le Moducare est un immunomodulateur qui permet à la fois de stimuler l’immunité souhaitable (la défense de notre organisme) tout en diminuant l’immunité non souhaitable que l’on retrouve dans les allergies ou les maladies auto-immunes.
Le Moducare n’est pas un médicament : il n’interfère avec aucun processus métabolique du patient. Il s’agit plutôt d’un catalyseur ou messager qui amorce une correction des déséquilibres du système immunitaire ou qui en maintient l’équilibre s’il est adéquat.
Le Silinat, rééquilibrateur cellulaire
Le méthylsilanetriol est la forme de silicium organique la plus assimilable par l’organisme ce qui explique son extraordinaire efficacité.
Du fait de sa structure électronique particulière, cette molécule de silicium organique est en constante recherche d’équilibre ionique, ce qui lui permet d’améliorer le potentiel électrique des cellules déficientes. Le potentiel membranaire étant ainsi rééquilibré, la cellule retrouve son autonomie et le contrôle de sa perméabilité. Grâce à cette capacité retrouvée, la cellule est à même de recevoir les nutriments, de rejeter les déchets et de réagir aux immuno-agressions.
Le Silinat par son action antalgique et anti-inflammatoire va soulager un grand nombre de douleurs qu’elles soient osseuses, articulaires, musculaires, ou tendineuses.
Le rôle fondamental de l’intestin
Ces dernières années, la relation entre l’intestin et le système immunitaire a clairement été démontrée. L’utilisation de probiotiques comme le Probioplex permet de complètement normaliser la perméabilité intestinale. Ils suppriment ainsi les effets immunologiques néfastes suite à l’absorption de protéines étrangères (exemple du lait de vache).
L’alimentation
Rappelons en bref, les principaux problèmes posés par l‘alimentation actuelle. Ils résident dans la consommation des laits animaux et de leurs dérivés, la consommation de céréales domestiquées, la cuisson de la plupart des produits, l’extraction des huiles à température élevée, la pollution par les additifs et autres substances et les carences assez fréquentes en minéraux et en vitamines.
Dans le cas des maladies auto-immunes, il faudrait idéalement :
- Supprimer les laits animaux, aussi bien vache que chèvre et brebis, ainsi que tous leurs dérivés : beurre, fromages, crème, glace, yaourt.
- Supprimer les céréales domestiques, blé, orge, seigle, avoine, maïs.
- Consommer beaucoup de produits crus, on peut cependant pratiquer la cuisson, à condition de ne pas dépasser 110°C, ce qui est obtenu par la technique à la vapeur douce. Le four à micro-ondes est à proscrire.
- Consommer des huiles vierges, obtenues par première pression à froid. L’huile d’olive du commerce est nécessaire, car elle est riche en acides gras monoinsaturés, mais elle n’est pas suffisante. Elle sera complétée par d’autres huiles, vendues dans les magasins spécialisés en diététique. Par exemple, l’huile de lin, riche en acide gras de type oméga 3 est idéale dans les maladies auto-immunes.
- Sélection d’aliments de qualité, produits de l’agriculture et de l’élevage biologiques ou, à défaut, produits de bonne qualité achetés chez des commerçants valables.