Les 5 étapes pour lutter contre les allergies

Chaque année, le printemps nous divise en deux catégories : ceux qui savourent et ceux qui dégustent. Vous avez compris, par “déguster” nous parlons ici de nez qui coule, d'éternuements, de yeux gonflés et larmoyants, de palais qui démange, de maux de tête... Malheureusement, plus les années passent et plus “ceux qui dégustent” sont nombreux. Et ça n’est pas un hasard.

Les allergies saisonnières, quelles sont les causes ?

Les allergies saisonnières sont causées par des allergènes transportés par le vent. Au printemps et durant l'été, la nature se réveille et exulte : l'air est saturé de pollens.

Les pollens de bouleau et de graminées (céréales, roseaux, bambous, herbes de prairie...), feront le malheur des allergiques d’avril à juillet. En fonction des régions, le cyprès (en région méditerranéenne) ou l’ambroisie (côtes du Rhône) viendront se mêler à la fête, parfois jusqu'en octobre.

Ce réveil en fanfare de la nature secoue brusquement le système immunitaire des allergiques. La rhinite et la conjonctivite allergiques en sont deux conséquences communes, sans gravité. Mais les allergies respiratoires peuvent parfois dégénérer en asthme. 

L'Inserm estime que 25 à 30 % de la population est concernée par les allergies1. Les chiffres sont en constante évolution depuis 30 ans.

Allergies saisonnières : 3 raisons à leur incroyable augmentation

  • 1ère raison : le changement climatique

La montée des températures a fait apparaître une nouvelle végétation dans des régions où elle n'existait pas, ainsi qu'un allongement de la période de pollinisation. Cela signifie donc des pollens dans plus d’endroits, et pendant plus longtemps.

  • 2ème raison : la pollution fragilise le corps

Un rapport de l'Anses2 indique que les polluants chimiques agissent directement chez les individus, provoquant des irritations des muqueuses respiratoires, nasales, et oculaires. Cette pollution agit directement sur les grains de pollen en les fragmentant (passant à 0,5 à 4,5 μm contre 20-40 μm pour les pollens entiers).

Ces petits grains de pollen éclatés pénètreraient alors plus profondément dans notre système respiratoire. Les polluants atmosphériques pourraient aussi modifier la structure chimique des grains de pollen et par ricochet modifier leur potentiel allergisant.

  • 3ème raison : la malbouffe généralisée

Enfin, la malbouffe généralisée affaiblit elle aussi notre système immunitaire en déséquilibrant notre flore intestinale (environ 60 % de nos cellules immunitaires sont concentrées dans l’intestin).

Chaque jour, notre organisme emmagasine des toxines. À force, ses fonctions d'élimination sont débordées et il se met à réagir de façon excessive, un peu comme lorsque nous sommes pris de vomissements après des excès de nourriture ou de boisson.


Les allergies et les maladies auto-immunes en forte augmentation

Pour les allergies de printemps, tout se passe au niveau de notre système immunitaire. Son rôle est de reconnaître un corps étranger à notre organisme, on l’appelle un antigène. Cela peut être un virus, une bactérie, des acariens ou des pollens.

En cas d'invasion identifiée comme hostile, le système immunitaire va produire des anticorps et tenter de se débarrasser de l'intrus.

Pour cela, il va notamment avoir recours au mécanisme de l'inflammation. Et c’est là que les symptômes pénibles de l'allergie de printemps apparaissent : yeux rouges, nez qui coule, éternuement.

Notons au passage que, comme les allergies, les maladies auto-immunes sont en forte augmentation depuis les années 1970. On en recense actuellement près de 803. Parmi elles, le diabète de type 1, la sclérose en plaques, la polyarthrite rhumatoïde ou encore le psoriasis.

Toutes ces pathologies ont en commun de se déclencher lorsque le système immunitaire perd la tête et se retourne non plus seulement contre des corps étrangers mais contre l'organisme lui-même.

Des solutions naturelles peuvent vous aider à renforcer votre immunité, comme Moducare C.

peau et allergies, les maladies auto-immunes

Allergies saisonnières : comment savourer à nouveau les beaux jours ?

Voici le protocole :

  • Allergies saisonnières yeux, cheveux nez : nettoyage complet

Dès que vous passez du temps en extérieur, lavez systématiquement vos fosses nasales en rentrant chez vous. Utilisez pour cela un spray d'eau de mer isotonique. Vous le connaissez peut-être sous le nom de “sérum de Quinton”.

Si vous êtes en crise, c'est que vos sinus sont déjà inflammés, je vous recommande alors plutôt un spray hypertonique, il est davantage chargé en eau de mer.

Pour les yeux, rincez au sérum physiologique. Des solutions de lavage oculaire à l'eau de bleuet sont disponibles en pharmacie. Le bleuet a des vertus apaisantes pour les yeux. Lavez-vous aussi les cheveux avant de vous coucher afin de ne pas déposer d'allergènes sur votre oreiller.

  • Assiette anti-allergie

Pour les repas, évitez en particulier les aliments riches en histamine. Cette molécule intervient lorsque les défenses immunitaires sont sollicitées. Elle participe à la réponse inflammatoire et allergique. Son action provoque :

  • une dilatation des capillaires qui entraîne des rougeurs cutanées ,
  • de petits œdèmes localisés (sur la muqueuse des sinus par exemple),
  • une baisse de la pression artérielle,
  • une accélération du rythme cardiaque,
  • ainsi qu'une constriction des bronches. En excitant les terminaisons nerveuses l'histamine provoque aussi des démangeaisons.

Les principaux aliments riches en histamine sont :

  • les fromages,
  • la charcuterie,
  • les poissons (surtout séchés ou fumés),
  • les fruits de mer,
  • certains fruits comme les fraises ou les tomates, quelques légumes comme les épinards,
  • mais aussi le vinaigre,
  • la choucroute,
  • le chocolat,
  • la bière, le vin....

Vous pouvez obtenir des informations supplémentaires sur ce site en cliquant ici. Plus les aliments sont frais et moins ils contiennent d'histamine. Ne stockez donc pas trop longtemps vos fruits et légumes, vos viandes et produits de la mer. 

En revanche, il est conseillé de faire le plein de quercétine, une autre molécule de la famille des flavonoïdes aux propriétés anti-allergiques. Vous en trouverez dans les oignons, les pommes, le brocoli, les haricots verts. Ou sous forme de complément alimentaire. N'hésitez pas à cliquer ici et découvrez la Quercetine Liposomée de Perfect Health Solutions.

Enfin, éliminez tout ce qui favorise notoirement l'inflammation comme les produits laitiers, le gluten, les excès de produits carnés et de sucre, le pain blanc.

  • Allergies saisonnières : une flore intestinale au top

Les bactéries qui peuplent nos intestins (le microbiote) conditionnent la bonne santé de notre système immunitaire, et limitent les phénomènes inflammatoires. Plus cette flore est déséquilibrée et plus les risques d'allergie et de maladies auto-immunes sont multipliés4.

Une cure de probiotiques d'un mois à l'entrée du printemps est donc d'une grande aide. Ceux-ci viennent enrichir la flore en bactéries bénéfiques. Perfect Health Solutions propose pour cela le ProKimchi.

Tout au long de l'année, entretenez votre flore en consommant des prébiotiques (poireaux, artichauts, chicorée, asperges, panais, oignon, échalote...). Comptez aussi sur le L-Glutamine de Perfect Health Solutions.

  • Allergies saisonnières : le bon moment pour jeûner

En général, entamer une période de jeûne au début du mois d'avril est intéressant. Le jeûne prend une forme très simple : une journée par semaine ne buvez que des tisanes, et les autres jours de la semaine ne faites que deux repas légers (pas de petit déjeuner), pendant 3 semaines.

  • Allergies saisonnières : les bourgeons pour me soutenir

Dès le mois de janvier, entamez une cure de bourgeons de cassis (Ribes Nigrum) sous forme de macérat glycériné. 

  • 10 gouttes par jour durant trois mois (vous pouvez monter jusqu'à 15).
  • Son action anti-inflammatoire est remarquable sur le long terme5.
  • Attention cependant, ne prenez pas de bourgeon de cassis en cas d’hypertension.

Les allergies saisonnières : les remèdes naturels efficaces

En général cette "petite tambouille" fonctionne plutôt bien. Mais en faisant des recherches, on découvre que d'autres stratégies efficaces contre les allergies de printemps existent.

  • Les huiles essentielles du printemps

Plusieurs d’entre elles sont de véritables antihistaminiques naturels.

En prévention1 goutte d’huile essentielle d’estragon sur un comprimé neutre à laisser fondre en bouche 2 à 3 fois par jour.

Si les symptômes sont installés, demandez à votre pharmacien de vous préparer des gouttes nasales à base d'huiles essentielles d’eucalyptus radié, fr camomille romaine, fr géranium rosat et d’estragon.

Référez-vous à ses recommandations pour leur utilisation en toute sécurité. Attention: certaines huiles essentielles sont à éviter pendant la grossesse et pendant l'allaitement, ainsi que chez les enfants de moins de 6 ans.

Les huiles essentielles du printemps
  • Le plein de vitamines

Vitamines C possède aussi des vertus anti-allergiques et anti-histaminiques7. Il est connu que les personnes en carence de vitamine C sont plus exposées aux allergies. 

Pour un effet optimal, les doses que vous prenez doivent être élevées. Il est conseillé de prendre donc la vitamine C liposomale avec un dosage de 1000 mg par prise. Prenez-en deux fois par jour.

Vous pouvez l'associer à la quercétine8 dont je vous parlais plus haut. Elle permettra d’augmenter ses effets. La quercétine se trouve également sous forme de complément alimentaire.

La dose journalière conseillée se situe entre 200 et 1200 mg.

L’œuf de caille peut vraiment être considéré comme un super aliment. Il cache dans sa petite coquille 5 fois plus de phosphores, 7 fois plus de fer, 6 fois plus de vitamine B1 et 15 fois plus de vitamine B2 qu'un œuf de poule

Cerise sur le gâteau : il est dépourvu de cholestérol ! C'est le Docteur Truffier dans les années soixante qui a découvert ses propriétés contre les allergies. Depuis d'autres études scientifiques sont venues confirmer ses recherches9.

Pour une cure de printemps, il est conseillé de casser trois œufs frais dans un verre chaque matin et de les avaler, à jeun, en une gorgée. Vous verrez, on s’habitue vite à ce geste ! Faites cela pendant un mois.


Sources :

(1) https://www.inserm.fr/information-en-sante/dossiers-information/allergies

(2) https://www.anses.fr/fr/system/files/AIR2011sa0151Ra.pdf

(3) https://www.inserm.fr/information-en-sante/dossiers-information/maladies-auto-immunes

(4) Kataoka K. The intestinal microbiota and its role in human health and disease. J Med Invest. 2016

(5) Cortez RE, et al. Blackcurrants (Ribes nigrum) : A Review on Chemistry, Processing, and Health Benefits. J Food Sci. 2019

(6) L’huile essentielle d’estragon est interdite aux personnes souffrant ou ayant souffert d’un cancer hormono-dépendant et aux personnes prenant des médicaments anticoagulants ou ayant des troubles de la coagulation.

(7) Vollbracht C, et al. Intravenous vitamin C in the treatment of allergies : an interim subgroup analysis of a long-term observational study. J Int Med Res. 2018

(8) Présente dans les fruits et les légumes en quantité variable, la quercétine est un flavonoïde, une substance à l’origine des teintes brunes, rouges et bleues des végétaux.

(9) Syrigou E, et al. Efficacy of a Quail Eggs-Based Dietary Supplement for Allergic Rhinitis : Results of a Single-Arm Trial. J Diet Suppl. 2021


Les 5 étapes pour lutter contre les allergies
Dr. Schmitz 3 mai, 2023
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